« Jamais sans toit dans mon école » est le nom d’un collectif de parents et enseignants qui s’est récemment mobilisé à Toulouse pour offrir à des familles sans logement dont les enfants sont scolarisés des solutions d’hébergement provisoire au sein de leur école.
Leur action, programmée symboliquement le 20 novembre (date de la Journée internationale des droits de l'enfant), intervient dans un contexte tendu dénoncé par de nombreuses associations comme Droit Au Logement qui évalue à 650 personnes dont 311 enfants le nombre de familles qui depuis dorment dans la rue depuis la rentrée suite à la décision de la Préfecture de mettre fin cet été à l’hébergement d’urgence dont elles bénéficiaient.
« L'idée de voir ces enfants retourner dans la rue tous les soirs devenait insupportable » explique dans les médias un enseignant membre du collectif. « Cette occupation est un ultime recours. Elle arrive après des déambulations, des pétitions, des cagnottes, une action en justice ».
Depuis le 20 novembre, deux écoles élémentaires (Didier Daurat au Mirail et Calas-Dupont à Saint-Michel) hébergent des familles. Dans un communiqué, les militants assurent que « la décision d'expulsion de la préfecture est illégale, notre lutte est légitime. Nous demandons le relogement de toutes les personnes mises à la rue. Le règlement de quelques situations individuelles n'arrêtera pas notre détermination. Face à la carence de l'Etat, nous en appelons à tous les services compétents, préfecture, mairie, métropole, département, pour trouver un hébergement décent et pérenne en urgence pour toutes les familles de nos écoles ».
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